CAMPAGNE DE LEVÉE DE FONDS DE LA FONDATION JONCTION POUR ELLE
OBJECTIF DE LA CAMPAGNE : 70 000 $
Pourquoi une campagne de levée de fonds :
Parce que La Fondation Jonction pour Elle n’a pas pu tenir ses 2 activités de financement cette année en raison de la Covid-19, dont le déjeuner brunch du printemps et la soirée souper spectacle Concours Chantons pour Elles, qui représentent une somme de 100 000 $ en revenus nets. Parce que les subventions gouvernementales ne suffisent pas à combler tous les besoins sans cessent croissants, surtout depuis la pandémie.
QUELQUES STATISTIQUES
Taux d’occupation en 2019-2020 : 82 %;
170 personnes ont été hébergées (femmes et enfants) au cours de l’année 2019-2020;
Services externes dispensés pour 3 000 personnes.
Les femmes victimes de violence conjugale doivent composer avec de multiples conséquences lorsqu’elles décident de mettre fin à une relation de contrôle. Cependant, l’impact économique issu de ce contexte est souvent méconnu. Voici un portrait de la situation financière précaire qui assaille une grande partie de ces femmes, qui viennent séjourner en maison d’hébergement dans le but de se reconstruire à tous les niveaux.
La violence économique est présente dans bon nombre de relations de violence conjugale. Comme toutes autres formes de violence, elle vise à placer la victime dans une situation de grande vulnérabilité, afin de mieux exercer de pouvoir sur celle-ci. Ainsi, la femme disposant de moins en moins de ressources et d’autonomie hésitera davantage à quitter son conjoint ou sa conjointe.
Dans un premier temps, il y a les coûts reliés aux conséquences physiques de la violence conjugale. En effet, on sait que plusieurs femmes arrivent en hébergement avec maintes perturbations au niveau physique, telles que : douleurs diverses, troubles du sommeil et de la mémoire, anxiété, fatigue chronique, symptômes dépressifs, etc. Dès lors, elles se tournent vers l’emploi de médication pour les aider à mieux surmonter les défis qu’elles traversent.
Dans un second temps, les conséquences psychologiques sont nombreuses et profondes. De ce fait, les femmes doivent parfois faire appel à des services psychologiques spécialisés pour elle-même et leurs enfants, ce qui leur occasionnent d’autres frais.
Qui plus est, au niveau social, certains conjoint(e)s violent(e)s exercent divers moyens de pression afin que la victime cesse de vaquer à ses occupations. Il n’est pas rare qu’elle ait dû s’absenter du travail ou de son établissement scolaire plus souvent qu’à l’habituel, dû à cette forme de contrôle et aux autres conséquences de la relation. D’autres femmes ont aussi dû quitter leur emploi, car leur conjoint(e) y travaillait. La femme se retrouve ainsi isolée, en perte d’estime d’elle-même et de son indépendance.
Bon nombre d’hébergées à la Jonction pour Elle devront donc déposer une demande d’aide sociale ou d’assurance-emploi, le temps de retrouver leur équilibre et une vie active. Le réseau social étant généralement plus limité qu’au début de la relation, la victime a parfois de la difficulté à emprunter de l’argent ou à trouver quelqu’un qui pourrait l’endosser en cas de besoin.
Ces femmes encourent également des risques économiques comme ceux-ci : avoir été volées par leur conjoint(e)s, s’être fait priver de biens essentiels ou briser des effets personnels, avoir assumé une trop grande partie des dépenses au sein du couple, dépenses qui souvent demeurent difficiles à démontrer faute de preuves, etc.
Enfin, plusieurs séparations requièrent des services légaux, dont les frais s’avèrent onéreux. Sans parler de la somme d’argent reliée aux démarches qui s’en suivront : déménagement, achats de nouveaux meubles/biens pour la femme et ses enfants, installation d’un système d’alarme, etc.
POUR FAIRE UN DON :
www.fondationjonctionpourelle.com/don-en-ligne
Par Michelle Paré, directrice générale
Fondation Jonction pour Elle, Lévis, 581 999-8005
fondationjpe@outlook.com
www.fondationjonctionpourelle.com
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